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Emmanuel Macron taclé en public par Brigitte : “On n’en pouvait plus”

Brigitte Macron n’a jamais eu pour habitude de mâcher ses mots, y compris lorsqu’il s’agit de son propre mari, le président de la République Emmanuel Macron. La Première dame n’hésite pas à faire preuve de franchise et à lui adresser, parfois, quelques piques bien senties.

La semaine dernière, les téléspectateurs de TF1 ont vu leur programme habituel bouleversé : l’épisode inédit de Koh-Lanta n’a pas été diffusé, laissant place à une grande émission politique au cours de laquelle Emmanuel Macron a répondu aux questions des Français. Une exposition médiatique qui a, une nouvelle fois, placé le couple présidentiel au centre de l’attention.

Brigitte Macron, régulièrement sollicitée par les médias, se retrouve souvent confrontée à des questions sensibles. À ce sujet, Jacques Legros est récemment revenu sur une interview qui l’a particulièrement mis mal à l’aise, accordée par la Première dame dans le cadre de l’opération des Pièces jaunes. Au micro de RTL, le journaliste a raconté les coulisses de cet échange délicat.

« Il y avait quand même une actualité. D’abord, est-ce que son mari allait se représenter ? Et ensuite, cette phrase sur les non-vaccinés qualifiés “d’emmerdeurs” », a-t-il expliqué. Avant l’interview, une discussion avait eu lieu en loge, au maquillage. Brigitte Macron lui aurait alors confié : « Pour mon mari, je ne peux pas vous dire s’il se représente ou pas. En revanche, j’aimerais dire que je porte plainte contre les personnes qui m’ont traînée dans la boue. »

Un sujet que Jacques Legros acceptait d’aborder, à condition de pouvoir le contextualiser, afin que les téléspectateurs comprennent les enjeux. « Ce n’était pas évident. J’étais très mal à l’aise », a-t-il reconnu, avant d’ajouter avoir essuyé de nombreuses insultes après la diffusion : « Comment osez-vous poser une telle question à l’épouse du Président de la République ? »

La longueur des discours présidentiels au cœur des discussions
Invitée à se confier dans les colonnes du Journal du dimanche, Brigitte Macron a évoqué un trait bien connu de son époux : la longueur de ses discours. Soucieuse de rappeler qu’elle n’est « pas une potiche » à l’Élysée, elle a expliqué que le président avait une difficulté à mettre un point final à ses textes, retravaillant ses interventions jusqu’à la dernière minute.

« Le président a un tel souci d’exhaustivité qu’il n’en sort pas. Il n’a jamais fini », a-t-elle confié, avant de citer un exemple marquant : « Le discours pour Simone Veil, il en a écrit le dernier mot derrière le Panthéon… »

Le JDD rappelle d’ailleurs que ce perfectionnisme avait provoqué un certain retard ce jour-là, au point que plusieurs académiciens avaient quitté les lieux avant l’arrivée d’Emmanuel Macron. Une anecdote qui éclaire autrement ces retards souvent commentés.

Un moment jugé “interminable” par Brigitte Macron
Poursuivant ses confidences, Brigitte Macron a évoqué un autre souvenir parlant : le tout premier meeting présidentiel d’Emmanuel Macron à Strasbourg. Présente à ses côtés, accompagnée notamment de Richard Ferrand, elle se souvient d’un discours particulièrement long.

« “Ce n’est pas Dieu possible”, s’exaspérait Richard », a-t-elle raconté. « On se soutenait tous les deux parce que c’était interminable. On avait envie de partir, on n’en pouvait plus. » Une scène révélatrice, racontée avec humour et une pointe de lassitude.

Emmanuel Macron reconnaît volontiers ses excès
Conscient des critiques, Emmanuel Macron ne nie pas cette tendance à s’éterniser. Dans une interview accordée au Point, le chef de l’État avait lui-même reconnu ses excès. « Les Français apprécient la pensée agencée de manière ordonnée et transparente, le raisonnement au fond, la démonstration qui recherche l’adhésion rationnelle », expliquait-il, avant d’admettre : « Cela ne veut pas dire qu’il faut faire des prises de parole d’une heure et demie — j’ai sans doute souvent été trop long. »

Pour autant, le président refuse de renoncer à la force de l’éloquence : « Renoncer à la rhétorique, à la puissance des mots, non ! » Une conviction assumée, même si elle continue parfois d’agacer… jusque dans les rangs les plus proches de lui.

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