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Emmanuel Macron : le jour où il a failli démissionner de la présidence

Emmanuel Macron n’est pas encore candidat à sa réélection pour 2022, mais compte bien briguer un second mandat. Pourtant, avec leur livre Chérie j’ai rétréci la droite, deux journalistes racontent que le président de la République avait failli démissionner.

Et si Emmanuel Macron n’était pas allé jusqu’au bout de son mandat à la suite d’une démission historique ? C’est ce que dévoilent les journalistes Nathalie Schuck et Olivier Beaumont dans leur livre Chérie, j’ai rétréci la droite, paru ce jeudi 18 novembre. Ils racontent même le jour où le chef d’État devait faire son annonce.

Le livre « Chérie, j’ai rétréci la droite« 

C’est un livre qui risque de faire parler de lui, comme pour le Traître et le néant. Les journalistes Olivier Beaumont, grand reporter au service politique du Parisien et Nathalie Schuck, rédactrice en chef adjointe du service France au Point dévoilent aujourd’hui avec Chérie, j’ai rétréci la droite, les coulisses de la présidence d’Emmanuel Macron et y font des révélations.

Ce dernier aurait envisagé d’abandonner ses fonctions prises en 2017. Le 8 mars 2021, le chef de l’État en pleine discussion avec l’essayiste Alain Minc, comme le dévoile le Point qui cite un extrait du livre.

Emmanuel Macron a failli démissionner

L’écrivain soumet alors à Emmanuel Macron une idée qui « doit être traitée avec le même secret absolu qu’un code nucléaire« . Toujours selon les deux journalistes, Alain Minc poursuit :

Tu vas à la télévision le 15 septembre prochain et tu dis aux Français : ‘Nous sommes dans un moment clé. La relance économique se passe bien, mais ce pays ne peut pas perdre de temps. Deuxièmement, il y a un évènement qui n’a pas lieu que tous les 13 ans et demi : la présidence française de l’Union Européenne, qui doit être une splendide réussite française. Troisièmement, vous me voyez, moi, faire campagne depuis l’Élysée ? Je vous annonce que mes fonctions de président de la République prennent fin demain à midi et que je serai candidat à l’élection présidentielle qui aura lieu, sous la présidence intérimaire de Gérard Larcher (ndlr. président du Sénat), dans trois semaines. »

Un scénario qui aurait trotté longuement dans la tête du chef de l’État car d’un point de vue juridique, c’est possible. La Constitution permet au président en place de démissionner et l’organisation d’une nouvelle élection sous 20 à 35 jours. Un projet qui n’aboutira finalement pas.

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