Emmanuel Macron assure que « la France s’opposerait de manière très ferme » en cas de « passage en force » sur l’accord UE-Mercosur

Le chef de l’Etat a déclaré en conseil des ministres ce mercredi qu’il « faudrait encore plusieurs semaines pour avoir des réponses » et qu’un vote rapide serait considéré comme « un passage en force » par Paris.
Pour la France, ce sera un « non » affirmé. « La France s’opposerait de manière très ferme » à un éventuel « passage en force » de l’UE concernant l’accord de libre-échange avec le Mercosur, a fait savoir Emmanuel Macron à ses ministres ce mercredi selon la porte-parole du gouvernement Maud Brégeon.

« Il faudrait encore plusieurs semaines pour avoir des réponses », a-t-il déclaré en conseil des ministres.
La France fait partie des rares pays qui refusent le texte en l’état, craignant que son application ne soit préjudiciable aux agriculteurs qui verraient des produits bon marché inonder l’UE. « Le président de la République a été très clair avec la Présidente de la Commission et le Président du Conseil européen sur le fait que le compte n’y était pas à ce stade pour protéger les agriculteurs français », expliquait encore l’entourage du chef de l’État mardi.

