Actualités

Elle simule une leucémie et récolte plus de 80 000 euros grâce aux cagnottes en ligne ouvertes par son mari

Cette institutrice est allée jusqu’à se raser la tête pour inciter les internautes à participer aux cagnottes mises en ligne par son mari.

Elle profitait de la générosité de ceux qui pensaient qu’elle était vraiment malade. Cette femme affirmait qu’elle était atteinte d’une leucémie et avec son mari, ils ont ouvert plusieurs cagnottes en ligne. L’arnaque bien rodée leur a permis d’accumuler un joli pactole de plus de 80 000 euros. Mais l’histoire s’est finalement mal terminée pour ce couple d’escrocs.

Depuis plusieurs années, les appels à l’aide se multiplient sur la toile. En effet, chaque jour les Français voient fleurir sur les réseaux sociaux des messages les incitant à donner pour aider des anonymes en détresse. Il peut s’agir d’enfants malades ou de personnes victimes d’un accident lors d’un séjour à l’étranger et incapables de régler la facture de l’hôpital.

Simulant une leucémie, elle a amassé plus de 80 000 euros grâce à des cagnottes en ligne
La majorité de ces publications sont légitimes. Mais, certains petits malins profitent aussi de la générosité des internautes, à l’image de ce couple qui est récemment passé par la case « justice ». Une mère de famille et son ex-mari ont été condamnés ce jeudi 30 octobre à une peine de 12 mois d’emprisonnement, avec sursis probatoire de trois ans, par le tribunal correctionnel de Bordeaux.

Ils ont été reconnus coupables d’escroquerie et blanchiment comme l’a raconté le journal La Dépêche. En effet, pendant plusieurs années, la femme a simulé une leucémie. Son ex-mari ouvrait alors des cagnottes en ligne pour payer de prétendus traitements. Et le couple qui a depuis divorcé était jugé ensemble pour cette arnaque bien ficelée qui leur a permis de collecter « entre 2019 et 2024 près de 82 700 euros grâce à trois cagnottes Leetchi. »

Ils devront rembourser une partie des personnes qui ont participé aux cagnottes
C’est le partage d’un influenceur qui a permis à l’Agence de Biomédecine de découvrir la supercherie. En effet, le couple appelait aux dons pour « financer l’achat de cellules souches permettant de traiter cette fausse pathologie ». Or, en France, ces soins ne sont « jamais facturés à des patients », comme l’a indiqué l’institution.

Outre la peine de prison, les deux anciens époux ont vu les sommes saisies sur leurs comptes bancaires. Les biens acquis avec l’argent des cagnottes en ligne ont été également confisqués. Et ils devront « rembourser une trentaine de personnes constituées parties civiles ». La principale prévenue qui est institutrice de profession devra aussi suivre des soins.

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *