Actualités

Disparition d’Émile : ce piège tendu par les enquêteurs, “une petite faute qui le trahira”

La disparition d’Émile reste un mystère. Afin de résoudre l’enquête, les gendarmes rivalisent de stratégies et n’hésitent pas à tendre des pièges.

Aucune trace, ni aucun indice. Depuis plus d’un mois, le petit Emile âgé de 2 ans et demi est introuvable. L’enfant qui a disparu le 8 juillet dernier a été vu pour la dernière fois, échappant à la surveillance de ses grands-parents et déambulant dans les rues du hameau du Haut-Vernet. Depuis, les enquêteurs mettent tout en œuvre pour le retrouver.

Les premiers jours après la disparition d’Émile, des fouilles ont été menées dans ce petit hameau des Alpes-de-Haute-Provence. En vain. Des équipes cynophiles ainsi que des drones ont été lancés sur la piste du petit garçon. Des dispositifs qui se sont montrés inefficaces. Toutefois, un lieu près de la maison des grands-parents a retenu l’attention des chiens pisteurs. 

LE SILENCE DE LA FAMILLE D’ÉMILE INTRIGUE LES HABITANTS

Une fontaine a quelques mètres de la demeure familiale fait l’objet de nombreuses interrogations. Serait-elle la clé du mystère qui entoure la disparition d’Émile ? Pour l’heure, les enquêteurs ne semblent privilégier aucune piste. Toutefois, ils essaient de mettre en place de nouvelles stratégies pour les aider dans leurs recherches. 

Alors que les gendarmes en charge de l’enquête se retrouvent sans preuves et sans éléments compromettants, le silence de la famille d’Émile intrigue. Certains habitants du village s’étonnent même de voir les proches de l’enfant continuer de vaquer à leurs occupations. “Si moi, je perdais mon petit-fils (…) j’aurais été dans tous mes états, j’aurais utilisé les journalistes !”, jugeait une villageoise dans Paris Match.

DISPARITION D’ÉMILE : CE PIÈGE ORCHESTRÉ PAR LES ENQUÊTEURS

Une discrétion voulue par Marie et Colomban, les parents d’Émile, qui se tournent vers la religion catholique, mais qui a également été conseillée par les enquêteurs. “On leur reproche de ne pas s’agiter ? Les enquêteurs et le préfet leur ont conseillé de ne pas parler à la presse. Ils ne veulent pas entraver le cours des investigations”, a lancé un voisin de la famille à nos confrères.

Il s’agit en réalité d’une tactique afin d’éviter de divulguer trop d’informations sur l’avancée de l’enquête, explique un expert auprès de La Dépêche. “Si la pression médiatique retombe, l’auteur d’un crime peut se sentir plus en confiance et faire une petite faute qui le trahira. Si les enquêteurs sont sur une piste avec notamment des suspects sur écoute, moins de détails seront divulgués par les proches, plus le meurtrier aura du mal à adapter son comportement”, assure le spécialiste. 

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *