Actualités

Deux millions d’euros trouvés chez Marine Le Pen, les autorités découvrent que l’argent proviendrait de…

Marine Le Pen déclarée coupable
Le verdict a provoqué un séisme dans le paysage politique français. Ce lundi 31 mars 2025, le tribunal judiciaire de Paris a déclaré Marine Le Pen coupable de détournement de fonds publics. Sa condamnation comprend une peine d’inéligibilité de cinq ans avec exécution provisoire assortie à quatre ans de prison, dont deux ferme et 100 000 euros d’amende.

Marine Le Pen conteste la décision
La présidente du groupe RN à l’Assemblée nationale conteste vivement une décision jugée moins juridique que politique dans son camp.

Marine Le Pen face à Gilles Bouleau
“La loi Sapin 2 qui entraîne l’application automatique de l’exécution provisoire à l’inéligibilité a été écartée par la magistrate car cette loi est postérieure aux faits qui nous sont reprochés”, s’est-elle justifiée au cours d’un échange tendu avec Gilles Bouleau ce même lundi, au soir, sur le plateau du JT de TF1.

Marine Le Pen se sent lésée
Pour la fille de Jean-Marie Le Pen, Bénédicte de Perthuis, la présidente du tribunal, a tout bonnement “condamné la favorite à l’élection présidentielle à cinq ans d’inéligibilité avec exécution provisoire, sans motivation”.

Gilles Bouleau pas convaincu par l’argument de Marine Le Pen
L’argument n’a pas convaincu Gilles Bouleau. Le journaliste, lui, a tenté de savoir si son invitée avait l’intention de faire appel le plus vite possible de manière à pouvoir prétendre au poste de présidente de la République en 2026.

Un face à face tendu
Marine Le Pen a habilement évité cette question rentre-dedans : “Est-ce que vous vous rendez compte, monsieur Bouleau, que ce soir, il y a des millions de Français qui sont indignés, à un point inimaginable en voyant qu’en France, dans le pays des droits de l’homme, des juges ont mis en place des pratiques que l’on croyait réservées au régime autoritaire ?”. La supplique n’a pas décontenancé son interlocuteur.

Marine Le Pen insiste
La députée a tenu son cap, réitérant ses coups de boutoir contre Bénédicte de Perthuis.

Des propos forts
“Encore une fois, la motivation de la présidente est claire : ‘Je ne veux pas que Marine Le Pen puisse être élue présidente de la République’”. Et d’ajouter : “Ça devrait scandaliser objectivement tous ceux qui… qui sont attachés à la démocratie et à l’état de droit”.

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *