Démission de Lecornu : « Nous n’avons jamais été aussi proches d’avoir un Premier ministre de gauche », pour Marine Tondelier…

Suivez avec nous les informations sur la crise politique alors qu’Emmanuel Macron a donné à Sébastien Lecornu jusqu’à ce mercredi soir pour en sortir
La colère monte parmi les agriculteurs, dont les syndicats ont souligné mercredi au Sommet de l’élevage le ras-le-bol face à l’instabilité gouvernementale, en l’absence de ministre à ce grand rendez-vous agricole.
« Je crois que le ras-le-bol qu’expriment les agriculteurs sur l’incapacité à savoir où on va, beaucoup de Français l’expriment », a déclaré Arnaud Rousseau, président de la FNSEA, syndicat dominant, lors d’une conférence de presse.
Même son de cloche à la Coordination rurale. Le secrétaire général Christian Convers demande de « la stabilité gouvernementale » et la réunion rapide d’un « Parlement du sanitaire » au ministère pour réunir tous les acteurs de l’élevage afin de réfléchir de nouveau au protocole d’abattage total des foyers contaminés par la dermatose nodulaire contagieuse et à la vaccination.
La « seule expression de l’exécutif » attendue mercredi soir sera celle du Premier ministre démissionnaire Sébastien Lecornu, au terme de sa mission de la dernière chance pour chercher un compromis gouvernemental, a-t-on affirmé à l’AFP dans l’entourage d’Emmanuel Macron.
Le chef de l’Etat n’entend donc pas prendre la parole ni publier de communiqué dès mercredi pour tirer les conclusions de ces consultations voire nommer un Premier ministre
On ne parvient toujours pas à se rassembler à gauche. Pour la troisième journée consécutive, une nouvelle réunion est organisée ce jour, à 16 heures.
Les Ecologistes, les Insoumis, Génération-s, L’Après, Debout !, et même un député communiste, devraient être présents. Il semblerait que les Socialistes campent sur leurs positions et manquent encore à l’appel.
«Je pense que suspendre la réforme des retraites ce serait terrible. C’est la réforme courageuse de ce quinquennat », estime Valérie Pécresse au micro de LCI. Et d’ajouter : « Ce serait un contre-signal à envoyer à tout le pays et à tous les milieux économiques qui nous regardent. »
« Une deuxième dissolution serait une grave erreur. On a déjà fait cette erreur ». Valérie Pécresse n’a pas manqué de pointer du doigt Emmanuel Macron en affirmant que « le Président de la République a provoqué cette instabilité chronique. »
«La dissolution n’est pas inéluctable » pour la présidente de l’Assemblée nationale. Selon elle, il s’agirait même de la « pire des solutions ».
Elle avait expliqué ce matin que celle-ci « ne résoudrait pas grand-chose ». Et d’ajouter : « Le risque, c’est que l’Assemblée nationale qui sorte des urnes soit aussi divisée et fracturée que celle que l’on a aujourd’hui. »
Elle a rappelé l’urgence que l’Assemblée tombe d’accord rapidement sur un budget, et pour ce faire il faut « discuter, trouver un compromis ».