Crustacés, volailles : découvrez ce que mangent Emmanuel Macron et les anciens présidents à Noël
Ce que mangent les présidents de la République pour Noël
À l’instar de nombreux Français, Emmanuel Macron et ses prédécesseurs à l’Élysée célèbrent le réveillon de Noël autour d’un menu festif. Mais quelles sont les traditions culinaires du chef de l’État et de ses prédécesseurs Nicolas Sarkozy, François Hollande ou Jacques Chirac durant les fêtes de fin d’année ?
Pour Emmanuel Macron, une tradition bien établie accompagne ses célébrations depuis son arrivée à l’Élysée en 2017 : déguster une volaille de Licques, issue d’un élevage labellisé du Pas-de-Calais. En 2021, par exemple, le repas de Noël du président incluait un chapon de 3,9 kilos et une dinde de 4,5 kilos, partagés avec ses convives au Château.
Son prédécesseur, François Hollande, n’avait pas de goûts particulièrement difficiles. “Il aime tout”, confiait Bernard Vaussion, ancien chef des cuisines de l’Élysée, au Parisien en octobre 2013. “Le veau, le bœuf, le canard, les plats en sauce, le fromage… Je suis content de terminer avec un gourmet”, ajoutait-il, peu avant son départ du palais présidentiel.
Selon Bernard Vaussion, les réveillons de Noël à l’Élysée sous Jacques Chirac étaient marqués par la simplicité et l’intimité : pas de caviar, un nombre d’invités limité à la famille proche et, parfois, un ou deux amis. Le président Chirac, fin gourmet, affectionnait également les gigots mijotés sept heures, la charcuterie et le suprême de volaille au foie gras. Jocelyne Sauvard, biographe de l’ancien président, évoquait en 2016 son amour pour les plats traditionnels et raffinés.
Les repas de Noël à l’Élysée, bien qu’élégants, restent donc empreints de simplicité et de respect des traditions françaises, à l’image de la culture gastronomique du pays.
Jacques Chirac : truffes, boudin blanc et simplicité
Dans l’ouvrage Cuisine de l’Élysée – À la table des présidents (éd. Hachette), plusieurs anecdotes révèlent les préférences culinaires des anciens chefs de l’État. Les crustacés, souvent présents lors des repas de fêtes, étaient unanimement appréciés, bien que Jacques Chirac leur préférait les mets comme les volailles aux truffes ou le boudin blanc.