Cette simple astuce pour enfin savoir quoi garder et quoi jeter
Se détacher des objets peut être compliqué. Mais si on arrive à vous prouver que vous n’y tenez pas tant que cela, la séparation sera plus simple. Voici l’astuce qui prouve qu’il est grand temps de faire le tri.
Désencombrer son intérieur peut parfois virer au casse-tête. Par où commencer ? Que jeter ? Et si je le gardais au cas où ? Autant de questions qui peuvent devenir des freins. Et si à cela s’ajoute le côté émotionnel, autant dire que l’on n’est pas près de s’y mettre. Alors comment faire pour éviter de reporter indéfiniment cette mission essentielle ? S’appuyer sur notre amie Zoé, qui est radicale et se pose moins de questions que nous ?
Appliquer l’une des nombreuses techniques de tri, comme celle de la méthode OHIO qui consiste à se créer une routine anti-procrastination ou celle du carton, peut être une bonne idée. Mais il en existe une encore plus simple que les plus réfracteurs au tri devraient connaître.
Comment savoir quoi jeter ?
Ce qui nous empêche de jeter, c’est certainement l’attachement que l’on peut avoir pour telle ou telle chose. Du moins, la sensation de l’attachement. Tout comme de son utilité. On est tous plus ou moins persuadés que l’on s’est servi de ce service à thé il y a peu, tout comme de cette parure de lit ou de la yaourtière poussiéreuse. Et lorsque cette mémoire nous fait défaut, on conserve toutes ces affaires « au cas où ». Alors, il faut en finir objectivement avec ces suppositions. Pour cela, on applique la méthode dite du « ruban washi ». Vous savez, ces petits rouleaux d’adhésif appelé aussi masking tape.
On vous entend d’ici dire que ce n’est pas possible car vous n’en avez pas. Pas de problème. Cela fonctionne très bien aussi avec des gommettes et autres déclinaisons autocollantes. Le principe ? En déposer sur ce qu’on accumule inutilement ou quand on a un doute. Puis, à chaque utilisation, on retire ce marqueur. Si au bout de trois, six ou dix mois il est toujours collé sur l’objet, c’est qu’il est plus que temps de s’en débarrasser.
Bien évidemment on n’applique pas cette règle – ou l’on modifie le timing – pour que tout ce qui est saisonnier, comme les affaires de ski ou les décorations de Noël, soit conservé.
Pour le reste, don, revente, poubelle… les choix sont multiples. Se dire qu’on offre une autre vie à notre objet ou que l’on comblera quelqu’un peut aider également à passer le cap et rendre la séparation moins douloureuse.
Alors, dès à présent on fait le plein de rubans adhésifs et on se fixe une limite de temps raisonnable pour enfin désencombrer nos placards en même temps que notre esprit.