Carla Bruni forcée de quitter son château de 1500 m2 avec sa famille, le palais de Castagneto Po a depuis été vendu
Avant d’être une figure publique, Carla Bruni a connu une enfance marquée par une vie de château hors du commun. Enfant, elle grandit dans le somptueux domaine familial près de Turin. Une existence confortable qui semble vouée à perdurer, jusqu’à ce que l’ombre des Brigades rouges pousse la famille à tout abandonner.
De mannequin de renommée internationale à Première dame de France, la vie de Carla Bruni a connu de nombreux rebondissements inattendus. Mais tout n’a pas commencé à l’âge adulte : elle a vécu une enfance dorée dans un château familial situé près de Turin. Un palais d’une superficie de 1 500 m2, avec 40 chambres, de style néo-gothique, baroque et Renaissance du XVIIIe siècle, sur un domaine de plus de 100 hectares. La demeure est aussi un véritable musée privé où l’art et le luxe se côtoient
Pour cause, son père, Alberto Bruni Tedeschi, est un collectionneur passionné, qui acquiert au fil des ans d’innombrables oeuvres d’art. Petite, Carla grandit dans ce havre de paix, mais il est brutalement perturbé lorsque la menace des Brigades rouges – organisation terroriste d’extrême gauche italienne – pousse toute la famille à fuir comme le rappelle La tribune du dimanche de ce week-end
Le château d’enfance de Carla Bruni, abandonné à contrecoeur
En 1975, face à l’escalade des tensions en Italie, la famille n’a effectivement d’autre choix que de quitter le Piémont pour Paris. Le château, jadis un symbole de sécurité et de prospérité, devient un souvenir douloureux. “On en avait fini avec Castagneto Po, plus personne n’y allait“, confiera plus tard Marisa Bruni Tedeschi, la mère de Carla, citée par le quotidien La Stampa. Pour Carla, cette fuite marque la fin d’une époque. Le cadre enchanteur de son enfance s’effondre, laissant place à une nouvelle vie dans la capitale française.
Bien que la famille Bruni-Tedeschi ait tourné la page sur Castagneto Po, l’art, omniprésent dans leur vie, ne les quitte jamais vraiment. À Paris, Carla Bruni retrouve dans les tableaux qui ornent sa maison un écho du passé, des fragments de son enfance piémontaise. Elle partage à présent cette passion pour les oeuvres d’art avec son mari, Nicolas Sarkozy. Ensemble, ils visitent les musées, collectionnent des pièces, perpétuant ainsi la tradition familiale
Castagneto Po : le bien familial vendu… et revendu !
Quant à l’ancienne demeure familiale ? En 2009, la nouvelle tombe : le château de Castagneto Po est vendu. C’est le prince saoudien Al-Walid ben Talal qui, souhaitant acquérir le bien, en devient le propriétaire moyennant 17,5 millions d’euros. Mais l’histoire ne s’arrête pas là. Ce dernier décide finalement de le remettre sur le marché à peine quelques mois après l’acquisition, sans avoir entrepris les rénovations qu’il avait initialement envisagées
Ainsi, le château familial, chargé d’histoire pour Carla, change à nouveau de mains. “Le château n’était plus qu’un souvenir, mais l’art, lui, restait une constante“, confie un proche de Carla. Un souvenir de l’enfance de la mère de famille de 56 ans qui semble s’éloigner encore plus