« Ça détruit les os » : Eddy Mitchell révèle le poison qui a tué Johnny Hallyday à petit feu toute sa vie

Le rockeur légendaire brise enfin le silence sur ses addictions passées. À 83 ans, il assume aujourd’hui ses démons d’hier sans fard ni détour.
Les icônes du rock français portent souvent des blessures invisibles, dissimulées derrière leurs sourires de scène. Aujourd’hui, ces figures mythiques choisissent progressivement de lever le voile sur leurs combats intimes.
Eddy Mitchell incarne parfaitement cette génération d’artistes qui ont longtemps jonglé entre gloire médiatique et fragilités personnelles. Dans son autobiographie récente, l’interprète emblématique dévoile sans filtre les zones d’ombre de son parcours artistique. Par conséquent, il révèle des vérités troublantes sur ses anciennes dépendances et ses défis sanitaires actuels.
Des aveux fracassants sur une consommation d’alcool démesurée tout récemment
Eddy Mitchell a récemment brisé l’omerta sur ses excès passés lors d’une apparition médiatique marquante. L’artiste a confié avoir ingurgité « une à deux bouteilles de whisky par jour » durant certaines périodes sombres. Ces révélations glaçantes témoignent d’une époque où la culture rock rimait souvent avec autodestruction assumée.
Néanmoins, le chanteur octogénaire a désormais tourné cette page douloureuse de son existence tumultueuse. Il a notamment arrêté de fumer il y a un mois, suivant scrupuleusement les prescriptions médicales rigoureuses. « J’ai arrêté il y a un mois. On va bien voir. Ils disent qu’il ne faut pas fumer, pas boire, pas manger gras. Il faut ne rien foutre quoi… On s’y fait plus ou moins », confiait-il avec une autodérision touchante. En outre, sa pneumonie automnale l’oblige actuellement à un repos strict et un protocole médical draconien. Cette transparence inattendue éclaire d’un jour nouveau la carrière flamboyante du musicien français emblématique.

Une fortune bâtie sur le rock, dépensée sans compter
Eddy Mitchell a également évoqué sa relation complexe avec l’argent lors d’interviews télévisées mémorables des années 90. En février 1992, Thierry Ardisson l’interrogeait frontalement sur ses revenus astronomiques dans l’émission Double Je. « T’as gagné beaucoup d’argent dans ta vie, quand même, non ? » questionnait directement le présentateur provocateur. L’artiste répondait alors avec une franchise désarmante qu’il avait effectivement dépensé ses gains conséquents sans retenue.
Par ailleurs, il révélait nécessiter trois millions de francs annuels pour assurer son train de vie fastueux. « Pour payer tout le monde, ouais […] C’est dur, hein ? J’imagine qu’il y a beaucoup de gens qui vont pleurer », lançait-il avec une pointe de provocation calculée. Ces confidences financières illustrent parfaitement l’insouciance d’une génération dorée du show-business français flamboyant. D’ailleurs, cette gestion patrimoniale désinvolte contraste singulièrement avec les standards actuels de prudence financière recommandée. Ces révélations pécuniaires annoncent d’autres confidences troublantes sur son entourage artistique proche et tourmenté.
Johnny Hallyday et les ravages de l’alcool blanc pointés du doigt
Eddy Mitchell a également livré des témoignages poignants sur les démons de son ami Johnny Hallyday disparu. Il a notamment souligné que le Taulier consommait l’alcool différemment, avec une violence autodestructrice particulièrement inquiétante. « Johnny buvait pour se saouler. Pas moi », précisait-il avec une lucidité désarmante lors d’une interview RTL marquante. En effet, le chanteur pointait spécifiquement les alcools blancs comme responsables de dégradations physiques irréversibles chez Hallyday.

« Il faut éviter l’alcool blanc, ça détruit les os, Johnny a été opéré d’une hanche à 40 ans », expliquait-il avec son réalisme médical habituel et sa franchise brutale. Malgré ces révélations cliniques, l’affection demeure intacte entre ces deux monuments du rock hexagonal indissociables. « Il n’y a pas une journée qui passe sans qu’il n’y ait une anecdote qui revienne ou une pensée pour lui… », confiait tendrement l’artiste nostalgique. Ces témoignages croisés dessinent finalement le portrait d’une génération sacrifiée sur l’autel du succès musical fulgurant.


