Actualités

Budget 2026 : Les députés retoquent le projet de budget de la Sécurité sociale dans son intégralité

Revivez avec nous les rebondissements parlementaires de ce vendredi 31 octobre alors que l’Assemblée nationale examine cette semaine le budget de la France pour 2026

L’examen du projet de budget de l’État s’est poursuivi mercredi à l’Assemblée. Mardi, une centaine d’amendements ont été examinés, et il en reste plus de 2 500. L’article 3 sur la taxe Zucman ne devrait pas être abordé avant la fin de semaine au mieux. Revivez notre direct.

Les débats sur la partie “recettes” du budget 2026 ont repris ce mercredi à l’Assemblée nationale. Mardi, les députés ont validé une augmentation de la taxation des Gafam, les géants de la tech, contre l’avis du gouvernement.

Mais les débats trainent, et la taxe Zucman susceptible de frapper les ultrariches au portefeuille a été repoussée à vendredi. Pire : vu la lenteur des discussions, le vote solennel prévu le 4 novembre semble difficile à tenir…

Revivez avec nous les derniers développements politiques :

Ce qu’il faut retenir de la journée
Lecornu fragilisé par des votes des députés sur la fiscalité. Sébastien Lecornu se retrouve face à une équation politique de plus en plus impossible, alors même que les mesures les plus sensibles – notamment sur la taxation des hauts patrimoines, condition posée par les socialistes à leur non-censure – n’ont pas encore été examinées. Leur discussion, attendue vendredi doit notamment porter sur la très controversée taxe Zucman.

De nouvelles taxes votées. Dans l’après-midi, les députés ont continué d’adopter des mesures visant les grands groupes. Là encore, ce sont les votes réunis de la gauche et du RN qui ont permis l’adoption d’une mesure portée par LFI visant à élargir le champ d’application de l’impôt minimum de 15% sur les bénéfices des multinationales. Dans la foulée, le gouvernement a essuyé deux nouveaux revers: le RN a réussi à faire adopter de justesse un amendement pour alourdir la taxation sur les rachats d’actions, afin de lutter contre la spéculation. Les députés de gauche se sont pour la plupart abstenus. Puis c’est la France Insoumise qui a réussi à faire adopter, lors d’un vote très serré, un amendement instaurant une taxe exceptionnelle sur les superdividendes.

« Surenchère fiscale ». Dans ce contexte déjà tendu, le gouvernement avait haussé le ton dès mercredi matin. « La justice fiscale a laissé place à la surenchère fiscale », a mis en garde mercredi le ministre de l’Économie Roland Lescure. Le Premier ministre s’est lui inquiété devant les sénateurs d’une déconnexion entre le débat fiscal et « la question économique générale et globale ».

Rien de « honteux » pour Marine Le Pen. Marine Le Pen, pointée du doigt par la droite pour son soutien, a défendu la mesure. « Il s’agit juste de faire respecter la loi », selon elle. « Pour l’instant, ce qui a été voté » à l’Assemblée dans le cadre de l’examen du budget de l’État n’est « pas honteux, contrairement aux hurlements du gouvernement », a enfoncé la cheffe des députés RN.

Retailleau pense que la partie recette sera refusée par l’Assemblée. Bruno Retailleau, président de LR, pense que la première partie du budget sur les recettes « sera refusée par l’Assemblée » et donc que ce sera le Sénat « qui devra reprendre la copie ». Mercredi matin, il avait dénoncé une « folie fiscale », et « le coût de la stabilité politique exorbitant ». Le chef des députés MoDem Marc Fesneau estime aussi que le texte « devient totalement invotable ».

Ce qu’il faut retenir de la journée
Lecornu fragilisé par des votes des députés sur la fiscalité. Sébastien Lecornu se retrouve face à une équation politique de plus en plus impossible, alors même que les mesures les plus sensibles – notamment sur la taxation des hauts patrimoines, condition posée par les socialistes à leur non-censure – n’ont pas encore été examinées. Leur discussion, attendue vendredi doit notamment porter sur la très controversée taxe Zucman.

De nouvelles taxes votées. Dans l’après-midi, les députés ont continué d’adopter des mesures visant les grands groupes. Là encore, ce sont les votes réunis de la gauche et du RN qui ont permis l’adoption d’une mesure portée par LFI visant à élargir le champ d’application de l’impôt minimum de 15% sur les bénéfices des multinationales. Dans la foulée, le gouvernement a essuyé deux nouveaux revers: le RN a réussi à faire adopter de justesse un amendement pour alourdir la taxation sur les rachats d’actions, afin de lutter contre la spéculation. Les députés de gauche se sont pour la plupart abstenus. Puis c’est la France Insoumise qui a réussi à faire adopter, lors d’un vote très serré, un amendement instaurant une taxe exceptionnelle sur les superdividendes.

« Surenchère fiscale ». Dans ce contexte déjà tendu, le gouvernement avait haussé le ton dès mercredi matin. « La justice fiscale a laissé place à la surenchère fiscale », a mis en garde mercredi le ministre de l’Économie Roland Lescure. Le Premier ministre s’est lui inquiété devant les sénateurs d’une déconnexion entre le débat fiscal et « la question économique générale et globale ».

Rien de « honteux » pour Marine Le Pen. Marine Le Pen, pointée du doigt par la droite pour son soutien, a défendu la mesure. « Il s’agit juste de faire respecter la loi », selon elle. « Pour l’instant, ce qui a été voté » à l’Assemblée dans le cadre de l’examen du budget de l’État n’est « pas honteux, contrairement aux hurlements du gouvernement », a enfoncé la cheffe des députés RN.

Retailleau pense que la partie recette sera refusée par l’Assemblée. Bruno Retailleau, président de LR, pense que la première partie du budget sur les recettes « sera refusée par l’Assemblée » et donc que ce sera le Sénat « qui devra reprendre la copie ». Mercredi matin, il avait dénoncé une « folie fiscale », et « le coût de la stabilité politique exorbitant ». Le chef des députés MoDem Marc Fesneau estime aussi que le texte « devient totalement invotable ».

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *