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Brigitte Macron : combien coûte-t-elle dans le budget de l’Etat ?

Selon un récent rapport de la Cour des comptes, les dépenses liées au cabinet de Brigitte Macron pour l’exercice 2023 ont coûté un peu plus de 300 000 euros à l’Élysée.

D’après l’institution chargée du contrôle des finances publiques, la Première dame représente 0,25 % du budget total de la Présidence, soit 309 484 euros pour l’année 2023. Un montant « en légère baisse » par rapport à celui de 2022, précise la Cour des comptes dans son document publié ce mois-ci. Cette enveloppe englobe notamment son rôle dans l’organisation des événements officiels ainsi que la rémunération de ses collaborateurs.

La Cour des comptes explique ainsi que « la Présidence de la République estime les dépenses liées strictement à l’activité de Madame Macron à 309 484 euros en 2023 (soit 0,25 % du budget de la Présidence, contre 0,28 % en 2022), un montant stable par rapport aux exercices précédents ». Ce calcul exclut toutefois les dépenses partagées avec le chef de l’État : déplacements officiels, dispositifs de sécurité personnelle, habillement, coiffure ou maquillage. De même, les quatre agents chargés du tri et du filtrage de son courrier ne sont pas comptabilisés dans ces frais.

La somme annoncée correspond principalement à la masse salariale de deux collaborateurs rattachés au cabinet du Président, qui consacrent environ les deux tiers de leur temps de travail au suivi des activités de la Première dame. Ils sont responsables de la gestion de son agenda, des relations presse, de la préparation de ses rendez-vous, ainsi que de l’organisation d’événements au palais de l’Élysée. Brigitte Macron bénéficie par ailleurs d’un petit cabinet dédié, composé de deux collaborateurs supplémentaires et deux assistantes.

En parallèle, la Cour des comptes recense seize déplacements effectués sans le Président, dans le cadre de ses missions propres : rencontrer les Français qui sollicitent un échange, superviser les réceptions officielles à l’Élysée ou encore soutenir des initiatives caritatives, culturelles et sociales contribuant au rayonnement de la France.

L’institution rappelle enfin que l’activité de la Première dame n’est encadrée par aucun texte de loi, mais repose sur une tradition républicaine. C’est notamment pour cette raison, ainsi que pour garantir la transparence des finances publiques, que ces dépenses sont auditées chaque année dans le rapport officiel de la Cour des comptes.

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