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Belgique : un agriculteur utilise un taureau de 800kg pour déloger les gens du voyage (VIDÉO)

Face à la violation de domicile et aux occupations illégales, les propriétaires se sentent souvent abandonnés par la justice.

En Belgique, un agriculteur excédé par la lenteur des procédures d’expulsion a décidé de “sécuriser” son terrain avec une alarme vivante de 800 kilos : son taureau Ferdinand.

Une occupation illégale qui vire au cauchemar administratif (1/4)
Tout commence le samedi 6 septembre 2025. Jean-Michel (nom d’emprunt), un éleveur respecté de la région, voit son quotidien basculer. Une caravane, puis dix, puis finalement une quarantaine de véhicules appartenant à des gens du voyage envahissent un terrain bétonné qu’il loue pour son exploitation.

La situation devient rapidement critique. Les accès sont bloqués, les clôtures verrouillées par les occupants, et l’agriculteur ne peut plus accéder à ses propres pâtures pour nourrir ses bêtes. Immédiatement, il tente de faire valoir ses droits en contactant les forces de l’ordre et la mairie.

La réponse est un classique du genre : bien que la violation de propriété privée soit avérée, la police explique avoir les mains liées. Sans une décision formelle du tribunal, aucune expulsion immédiate n’est possible.

Résultat : Jean-Michel se retrouve seul face au problème. Non seulement il subit une perte d’exploitation, mais il doit aussi avancer les frais pour lancer une procédure en référé. Une injustice flagrante pour cet homme qui travaille dur et qui voit son outil de travail pris en otage.

Après une semaine de blocage et de négociations infructueuses, l’agriculteur comprend que la voie légale sera trop longue. Il décide alors de changer de stratégie. S’il ne peut pas forcer les occupants à partir, il peut rendre leur séjour… beaucoup moins confortable.

Sa solution s’appelle Ferdinand. C’est son taureau, une bête impressionnante qui vit habituellement dans la prairie attenante au campement improvisé. Voyant que les occupants ont condamné les accès, Jean-Michel décide de rouvrir lui-même une brèche dans la clôture mitoyenne.

« C’est le concierge des lieux », lance-t-il aux journalistes avec un mélange d’humour belge et de colère froide.

L’agriculteur assure avoir vérifié sa responsabilité civile : Ferdinand est chez lui. Il décrit l’animal comme « pas méchant », mais la simple vue d’un taureau de 800kg en liberté au milieu des caravanes suffit à créer un climat d’insécurité immédiat pour les occupants illégaux.

Pour enfoncer le clou, Jean-Michel a même menacé d’utiliser une technique encore plus redoutable : introduire une vache en chaleur sur le terrain. Une provocation calculée, sachant que la présence d’une femelle attirerait inévitablement l’attention (très) active du taureau, rendant la zone totalement invivable pour les caravanes.

La scène, digne d’un film, a attiré les caméras de RTL Info. Dans le reportage, on voit l’agriculteur expliquer sa démarche, avec en arrière-plan le fameux Ferdinand qui déambule tranquillement à quelques mètres des caravanes luxueuses.

Jean-Michel y exprime le ras-le-bol de toute une profession : « J’ai tout essayé : prévenir la police, contacter la commune, dialoguer. Rien n’a bougé. Alors oui, j’ai ouvert les clôtures et Ferdinand est entré. C’est mon taureau, il vit ici, c’est sa maison autant que la mienne. »

Sur les réseaux sociaux, la vidéo est devenue virale en quelques heures. Les réactions sont polarisées :

Les soutiens : Beaucoup saluent le courage de l’éleveur qui défend son bien face à l’inertie de l’État.
Les inquiets : D’autres soulignent le risque d’accident grave. Si le taureau avait chargé, l’agriculteur aurait pu être poursuivi pour coups et blessures involontaires, et son assurance protection juridique aurait eu du mal à le couvrir.

Face à la pression médiatique et à la présence encombrante de Ferdinand, la situation s’est débloquée. La police locale, craignant un accident, a accéléré la procédure. Une ordonnance a été prononcée, sommant les occupants de quitter les lieux avant le jeudi suivant, sous peine d’une expulsion par la force publique et de la saisie des véhicules.

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