Accord franco-algérien de 1968 : L’Assemblée adopte à une voix près un texte du Rassemblement national

Marine Le Pen a salué une journée « historique » pour le parti d’extrême droite
a résolution s’est glissée dans le camp des pour à une voix près à l’Assemblée nationale. Ce jeudi, les députés ont adopté, par 185 voix contre 184, une proposition de résolution du Rassemblement national visant à « dénoncer » l’accord franco-algérien de 1968, avec l’appui des groupes LR et Horizons.
« C’est une journée qu’on peut qualifier d’historique pour le RN », s’est aussitôt félicitée la cheffe des députés d’extrême droite Marine Le Pen, soulignant qu’il s’agissait du premier texte de son parti approuvé par l’Assemblée, en dépit des oppositions de la gauche, des macronistes et du gouvernement.

Gabriel Attal visé par la gauche
« Ils étaient où les macronistes ? Gabriel Attal absent ! À une voix près, Horizon (Édouard Philippe), LR et l’extrême droite votent ensemble la fin de l’accord de 1968 avec l’Algérie », a fustigé le patron des socialistes Olivier Faure sur X, tandis que la chef de file des députés écologistes Cyrielle Chatelain a abondé devant la presse : « cette voix qui nous a manqué pour faire face au Rassemblement national, c’est celle de Gabriel Attal ».

« Un texte raciste voté grâce à l’absence des macronistes », a ajouté la cheffe des députés insoumis Mathilde Panot sur X. Une trentaine de députés EPR ont voté majoritairement contre le texte, mais une cinquantaine était absents de l’hémicycle, dont Gabriel Attal.


