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Un bébé avorté à 18 semaines s’est accroché à la vie pendant 10 heures dans les bras de sa mère

Après avoir subi un avortement, le fœtus issu de la grossesse de cette maman est né vivant contre toute attente. Cette femme raconte sa rencontre avec ce bébé de 18 semaines resté vivant pendant dix heures avant de mourir dans ses bras.

Relayée par nos confrères du site britannique The Sun, l’histoire de cette femme qui a interrompu volontairement sa grossesse a débouché sur la naissance d’un fœtus en vie. A 18 semaines de grossesse, les médecins l’ont donné à sa mère avant son décès.

Un fœtus atteint du syndrome d’Edwards

Si cette maman de trois enfants a décidé de recourir à l’interruption volontaire de sa grossesse (IVG), c’est parce qu’on a diagnostiqué une maladie grave au fœtus. Il s’agissait du syndrome d’Edwards, une maladie chromosomique qui entraînait une mort précoce.

Ce syndromeest lié à la présence d’un chromosome 18 supplémentaire. Suite à ce diagnostic, Loran et son conjoint ont décidé de recourir à l’avortement médicamenteux. « J’ai appris qu’il était peu probable qu’il naisse vivant », affirme-t-elle.

« Le regarder mourir était une torture »

Après avoir pris le comprimé qui était censé provoquer l’expulsion du fœtus à l’hôpital, la femme a su que ce fœtus de 18 semaines était né vivant. Un fait qui déjoue le processus de l’avortement. « Je ne veux dissuader personne de faire le bon choix pour eux mais le regarder mourir était une torture », se remémore-t-elle.

Elle affirme qu’elle est tout de même heureuse d’avoir ce souvenir avec son bébé mais le fait qu’il ait survécu à l’interruption volontaire de grossesse a rendu cette dernière plus difficile. Les médecins avaient prédit à la maman de trois enfants que le bébé était condamné à mourir avant ou juste après sa naissance en raison de sa maladie. « Je pensais avoir fait le plus dur lorsque j’ai pris la décision difficile de me faire avorter mais maintenant c’est dix fois pire », s’émeut-elle.

« Aucun des médecins ne pensait qu’il naîtrait vivant »

Suite à cette expérience douloureuse, cette maman veut sensibiliser les autres sur ces naissances issues d’un avortement. Elle raconte qu’au moment de la naissance de ce fœtus de 18 semaines, elle a dû le voir agoniser dans ses bras. A ce moment-là, elle n’avait qu’une envie : qu’il reste vivant. La maman de trois enfants raconte que les médecins n’auraient pas vérifié les battements cardiaques du fœtus avant de déclencher l’accouchement.

« Aucun des médecins ne pensait qu’il naîtrait vivant », raconte-t-elle. Elle ajoute que lorsque son conjoint et elle, ont pris l’enfant, ce dernier s’est étonné de constater que son cœur battait. « C’est impossible » ont dit les médecins.

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