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Thomas Pesquet : Quel est le salaire d’un astronaute ?

Thomas Pesquet est retourné le 23 avril dernier dans l’Espace et plus précisément dans la Station Spatiale Internationale. C’est un métier qui fait rêver de nombreux jeunes. Mais quel est le salaire des astronautes ?

Un salaire d’un astronaute qui oscille entre 6 000 et 9 000 euros par mois

Les astronautes sont rémunérés par l’Agence Spatiale Européenne (ESA) et cette rémunération est régie par une grille de salaire des organisations coordonnées. Il faut savoir que ces personnes se rendant dans l’espace touchent entre 6 200 euros et 9 800 euros par mois en fonction de leur grade. Ces grades dépendent de deux principaux critères : la réussite de la formation d’astronaute mais aussi leur premier vol dans l’espace.

Par ailleurs, ces derniers peuvent aussi toucher des primes s’ils sont parents ou encore lorsqu’ils travaillent. Il faut tout de même savoir que ce métier requiert une excellente condition physique et de réaliser de nombreuses expériences. Par exemple, Thomas Pesquet va devoir effectuer 232 expériences durant sa mission en apesanteur.

Une sélection extrêmement drastique

Pour devenir astronaute, il faudra réussir une sélection extrêmement difficile. Cette période dure dix mois et va mettre à rude épreuve les capacités physiquespsychologiques et mentales du concourant.

Avant de postuler, les candidats doivent posséder au minimum une licence de pilote ou un diplôme universitaire de 3e cycle en ingénierie, sciences, médecine, informatique ou mathématiques. Il faut savoir que l’ESA n’avait, en 2008, retenu que 6 candidats sur 8 413 participants dont Thomas Pesquet.

Après avoir réussi ces phases, les astronautes se forment à ce métier et apprennent également le russe et ce, durant 16 mois. Et la dernière avant de peut-être pouvoir toucher les étoiles est une formation dans un des divers centres aérospatiaux à MoscouCologneHouston et Tsukuba (Japon) où ils apprennent la façon dont fonctionne la Station Spatiale Internationale et développent leur polyvalence, mais aussi à vivre en apesanteur et dans des espaces extrêmement restreints comme l’est la Station Spatiale Internationale.

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